A l’ initiative de M Bondu et Mme Nadiras, un groupe d’élève de terminale baccalauréat professionnel Cuisine et Commercialisation et Service en Restauration (CSR) se sont rendus à Paris le 22 Juin 2021 dans le cadre de l’Association des Élèves Hôteliers du Mantois. L’objectif de cette journée était d’identifier et localiser les principaux grands hôtels et palaces parisiens à travers un itinéraire pédestre, ainsi que de visiter et déjeuner à l’hôtel 5 étoiles Le Raphaël.
L’origine du projet :
La section hôtelière du lycée Camille Claudel et notre association “les élèves hôteliers du mantois” se sont engagées depuis plusieurs années auprès des collectivités locales et territoriales dans le service de prestations et de cocktails . La pandémie a fortement réduit les activités , un nouveau partenariat a été construit avec le Rotary Club de Magny en Vexin. Différents projets ont été menés sur les deux années sur la thématique de “l’art et l’enfant” où l’objectif était de servir un dîner caritatif .
Malheureusement, ce projet n’a pas pu être finalisé … nous avons cependant réalisé des paniers de printemps que pâtissiers, cuisiniers et serveurs ont préparé pour le Rotary Club de Magny en Vexin,
Les élèves adhérents ont également travaillé pour la mairie des Mureaux, avec laquelle un partenariat solide existe depuis des années. Un « troc » de travail a été organisé par notre association : en échange du service de cocktail pour la célébration des vœux du maire des Mureaux, l’Association des Élèves Hôteliers du Mantois perçoit une subvention qui permet d’organiser ce type de sortie exceptionnelle.
L’objectif ? Les motiver, leur créer de l’ambition, les connecter à l’excellence de leur secteur professionnel.
Le déroulé de la journée :
– départ en train de la gare de Mantes la Jolie à 8h30, direction St Lazare
– Découverte de l’Opéra Garnier, puis direction Place Vendôme, arrêt devant le Ritz, la pâtisserie éphémère de l’hôtel Meurice, puis place de la Concorde avec l’hôtel Le Crillon, le palais de l’Elysée (ces mêmes élèves ont d’ailleurs eu la chance de servir M Macron, ses ministres et autres personnalités politiques lors d’un déjeuner aux Mureaux), le Bristol, le Fouquet’s avenue des champs Élysées, le Péninsula rue Kleber.
– Visite de l’hôtel Raphaël , animée par M Cochin,1er maître d’hôtel et jury professionnel de puis cette année ôur nos épreuves professionnelles du baccalauréat CSR. Une visite des espaces de restauration, des cuisines, des différentes catégories de chambres, des espaces de réception et de l’un des plus beaux rooftop de Paris. Une révélation et un dépaysement total ! C’est un hôtel qui a conservé son décor et mobilier d’origine. Un cocktail déjeunatoire avec open bar de boissons sans alcool variées, nous a été servi dans le salon bibliothèque.
Les élèves ont pu rêver, se sentir privilégiés et ont apprécié la qualité d’un service de qualité et personnalisé dans un hôtel unique. Ce jour-là les rôles ont été inversés ! Accéder à l’univers du luxe les a fait prendre conscience du niveau de qualification exigé et du comportement professionnel à adopter dans un établissement haut de gamme. Nous remercions également M Yves Wenckler qui a pris le temps de nous accueillir et d’échanger sur l’avenir de notre métier.
Histoire de l’hôtel Raphaël :
Palace de charme s’il en est, Le Raphael, construit en 1925, décoré de tapisseries et de meubles anciens, lie son histoire à celle du monde de la littérature, de la musique, du cinéma et de la politique.
Ce groupe demeure l’un des fleurons du luxe à la française, tout en ayant réussi à garder à travers les décennies son indépendance et sa particularité.
Le Raphaël est l’un des derniers palaces parisiens encore sous le pavillon tricolore. Françoise Bavarez, qui a hérité de l’hôtel familial décline toutes les offres qataries, américaines ou chinoises. Cette cachette de luxe où Katharine Hepburn, Serge Gainsbourg ou Yasser Arafat ont jadis trouvé refuge. Le Raphaël a fini par apparaître comme un bastion : une citadelle dressée à deux pas de l’Arc de Triomphe, tel un symbole de la persévérance de la tradition et du raffinement français contre l’uniformisation du luxe à travers le monde.
Sur la quinzaine d’hôtels cinq-étoiles recensés à Paris, beaucoup ont aussi changé d’allure, hissés aux standards les plus élevés de l’hôtellerie grâce à des travaux pharaoniques parfois encore en cours et souvent financés par l’argent du pétrole. Si le Mandarin Oriental, le Shangri-La et le Mariott appartiennent à des groupes hongkongais et les Hyatt à des Américains, le George-V, le Crillon et le Prince de Galles sont la propriété de clans saoudiens, le sultan de Brunei possède le Plaza-Athénée et le Meurice, l’Égyptien Mohamed Al-Fayed a toujours les clés du Ritz et l’un des fonds souverains du Qatar contrôle le Royal Monceau et le Peninsula (inauguré en août 2014 en face du Raphaël après quatre années de chantier). Le pavillon européen ne flotte plus guère que sur Le Raphael, Le Bristol, resté entre les mains de ses fondateurs allemands, et le Fouquet’s, dont les titres sont partagés entre les hommes d’affaires Dominique Desseigne (héritier du groupe Barrière) et Marc Ladreit de Lacharrière (patron – entre autres – de l’agence de notation Fitch).
Issue d’une lignée de bâtisseurs de palaces parisiens, Françoise Baverez, Présidente du conseil d’Administration du groupe et sa fille, Véronique Valcke, nommée Directeur général en 2010, perpétuent de génération en génération le mythe du Raphael, du Regina et du Majestic Hôtel-Spa au service d’une clientèle exigeante.
https://www.vanityfair.fr/savoir-vivre/articles/suites-francaises/26024
https://www.raphael-hotel.com/fr/page/a-propos-hotels-de-luxe-paris.3445.html
Les photos de la sortie parisienne :
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