Bienvenue au Speakeasy La Promesse pour le Christmas Mafia !

Mardi 13 et jeudi 15 décembre 2022, les élèves, apprentis ainsi que les chefs et Maîtres d’hôtel ont confectionné et servi des déjeuners et dîners savoureux, le tout dans une ambiance conviviale et théâtrale qui ont régalé les papilles des clients venus déguster le repas de Noël au restaurant d’application « La Promesse » du lycée Camille Claudel…
Ce restaurant, véritable outil pédagogique idéal pour les étudiants en arts culinaires ou en commercialisation et services en restauration, permet aux élèves et apprentis de CAP cuisine et restaurant, de seconde, 1ère et Terminale Bac pro restauration, CAP Pâtisserie de s’entraîner en situation réelle et de faire partager leur passion aux convives.
Coachés par leurs professeurs, ils s’affairent, mais sans stress.
En période de prohibition, tous les bandits de la section hôtelière ont su s’organiser pour accueillir sans relâche dans leur restaurant caché, pas loin de 200 clients.
Des recettes, de l’amuse-bouche au dessert, issues des pays d’origine des différents gangsters présents, ont fait saliver les clients aux moeurs non moins respectables… Angleterre, USA, Italie, Colombie, vous les reconnaissez tous ! Tommy Shelby, Bonnie and Clyde, Al Capone, Pablo Escobar ont donné du rythme à ces repas de Noël mémorables arrosés de whisky et autres brevages. Mais chut… c’est interdit…
Les clients ont particulièrement félicité nos voyous pour leur sens de la mise en scène, leurs costumes et leur cuisine savoureuse. Un voyage dans le temps et dans leurs souvenirs  qu’ils sont déjà pressés de revivre à travers une prochaine visite.
Les décors de la salle et des tables n’auraient jamais été possibles sans le soutien du lycée ni la participation généreuse de quelques collègues qui ont su passer le temps nécéssaire pour dénicher et ressortir leurs trésors cachés. Nous remercions, tous les élèves hôteliers qui se sont investis ainsi que Fatima Sahrouy (classe de Tago), en stage à la section hôtelière, qui a conçu le support de vente tel un journal, pour ces quatre repas uniques. Ne vous inquiétez pas, ils n’ont pas fait vos poches !

​Joyeuses fêtes de fin d’année à tous.

Le menu  :

Ce vivier de jeunes talents qui compose la brigade du restaurant d’application a servi ce repas gastronomique pour pas moins de 170 personnes qui ont réservé leur table.

Tout est millimétré par les enseignants :  « la mise en place, la composition des plats, le service, les vins, les cocktails, la décoration de la salle de restaurant… » Puis les élèves entrent en scène comme au théâtre ». Une dizaine en salle, une quinzaine en cuisine et huit en pâtisserie à chaque service. Ils mettent en pratique leurs enseignements théoriques et pratiques. 
Cette fois encore, les clients, des habitués, sont comblés – « Encore merci pour cet excellent repas avec les bonnes idées et l’ambiance» nous raconte un client.

À  l’année prochaine…

Petites Histoires des Gangsters/ Christmas mafia

  • TOMMY SHELBY/ PEAKY BLINDERS (saint Jacques, fish and chips), Angleterre

 Il est temps d’en apprendre un peu plus sur la famille Shelby. Car, oui, les Peaky Blinders ont réellement existé. Le charismatique Tommy Shelby, ses frères et son entreprise sont fictifs, mais ils sont fortement inspirés de bandits bien réels, qui ont terrorisé toute une génération à Birmingham, en Angleterre.

L’histoire est évidemment romancée, à commencer par sa temporalité. Les Peaky Blinders étaient à leur apogée vers 1880, soit bien avant les années 1920. A la fin des années 1850, les quartiers pauvres d’Angleterre étaient un terrain propice à la violence. Un environnement dans lequel les voyous en tout genre proliféraient. Racket, contrebande d’alcool et de tabac et paris illégaux étaient leur quotidien. Pour échapper à la police, les escrocs ont créé des gangs pour continuer leurs délits en toute impunité : on les appelait les slogging gangs”.

Les Peaky Blinders ont peu à peu fini par faire régner leur propre loi, ne craignant aucune autorité, pas même la police. La ville est, à la fin du XIXe siècle, reconnue comme l’une des plus violentes de Grande-Bretagne.

Selon la rumeur, on doit le surnom de “Peaky Blinders” à leur “casquette aveuglante”. On dit qu’ils cousaient des lames de rasoir sur le devant pour s’en servir comme arme. Aucune preuve ne confirme cette théorie, mais c’est la plus répandue. Même si, après des recherches, on se rend compte que les lames de rasoir n’étaient pas répandues à l’époque et qu’elles coûtaient cher.

L’explication la plus probable est que ces sloggers portaient leur casquette sur le côté et qu’ils les pliaient de sorte qu’on ne voit pas leurs yeux. Là encore, rien n’est sûr. Contrairement à ceux de la série, les Peaky Blinders n’étaient pas élégants. Issus de la classe ouvrière dans les quartiers pauvres, ils n’avaient pas de quoi bien s’habiller.

En plus de la destruction de cet empire, les autorités ont peu à peu repris en main la ville de Birmingham. Le nombre d’officiers de police a augmenté et beaucoup de membres des Peaky Blinders ont été condamnés à de lourdes peines. Les autres ont, pour la plupart, fini par s’engager dans l’armée.


  • Bonnie et Clyde (Bonnie Parker et Clyde Barrow) lotte à l’américaine

 Ils sont deux criminels américains, qui ont perpétré leurs méfaits dans le Sud-Central des États-Unis pendant la Grande Dépression. Ils étaient spécialisés dans l’attaque à main armée de banques et on estime qu’ils ont tué quatorze personnes en trente mois. Ils finissent par être abattus par la police américaine en Louisiane. Bonnie et Clyde forment un des couples les plus célèbres du xxe siècle et sont entrés dans la culture populaire en y demeurant jusqu’à nos jours.

À la suite d’une période d’enquête et de filatures menées par les agents du FBI dans cinq États américains (Illinois, Michigan, Oklahoma, Texas et Louisiane), le meurtre des deux jeunes policiers motocyclistes, le 1er avril 1934, précipite la décision d’appréhender le couple de malfaiteurs, morts ou vifs. Un groupe de cinq agents de la police du Texas et de Louisiane réunis par Frank Hamer s’emploie à retrouver la trace du couple.

Leurs dépouilles sont exposées au public afin d’authentifier leur mort. Les deux amants ont alors 23 et 25 ans. Ils sont enterrés séparément, contrairement à leurs vœux1. Plus de 20 000 personnes assistent à leurs funérailles.


 

  • Al Capone (Chartreuse de faisan à l’italienne)

le 17 janvier 1899 et mort à Miami Beach (Floride) le 25 janvier 1947, est un des plus célèbres gangsters américains du xxe siècle. Surnommé « Scarface » (« Balafré »), il fait fortune dans le trafic d’alcool de contrebande durant la prohibition dans les années 1920.

D’origine italienne et parrain de l’Outfit de Chicago de 1925 à 1931, Al Capone contribue fortement à l’émergence du système de mafia, usant de la corruption des policiers, de la justice, des figures politiques, ainsi que des menaces physiques pour éviter les témoins à charge, et n’hésitant pas à avoir recours à l’assassinat. Ses activités criminelles sont prises pour cible par le gouvernement fédéral. Ses affaires sont malmenées par l’intervention des Incorruptibles, groupe de policiers sous la direction de l’agent du Trésor Eliot Ness. Ayant toutefois échappé à un procès jusqu’alors, grâce à la mainmise de son organisation sur les forces de l’ordre, il est enfin arrêté. Le juge James Herbert Wilkerson le condamne le 24 octobre 1931 à 17 années de prison dont 11 ans ferme.

Personnage emblématique de l’essor du crime organisé dans les États-Unis de la prohibition, il contribue à donner au Chicago des années 1920 et 1930 sa réputation de ville sans foi ni loi. Al Capone est devenu l’archétype du gangster. Son mythe se développe avec Scarface de Howard Hawks dès 1932, ce qui lui vaut une réputation quelque peu surfaite, la légende dépassant parfois la réalité.


  • Pablo Emilio Escobar (bavarois exotique, macaron dulce de leche, glace avocat), Colombie

 Il naît le 1er décembre 1949 dans une famille pauvre de la ville d’une Colombie marquée par la crise des années 1950, durant la période de violence

Deuxième d’une famille de sept enfants, il grandit dans une hutte sans électricité ni eau courante. Son père, Abel de Jésus Escobar, était un paysan et sa mère, institutrice, lui donne le prénom de Pablo en référence à saint Vincent de Paul. Il aurait débuté par le vol de pierres tombales (dont il efface les inscriptions pour les revendre à des marbriers).

À l’âge de 20 ans, il se lance dans de nombreuses activités criminelles avec Oscar Benel Aguirre. Le duo se lance dans de petites arnaques, la vente de cigarettes de contrebande, de faux tickets de loterie et le vol de voitures. Au début des années 1970, où il est connu pour travailler comme garde du corps et voleur, Escobar gagne rapidement 100 000 dollars en kidnappant et en demandant des rançons à des cadres vivant à Medellín, avant d’entrer dans le trafic de drogue.

Son étape suivante pour réaliser son souhait de devenir millionnaire est de travailler pour le contrebandier Alvaro Prieto. À son contact et à la suite de ses conseils, Pablo Escobar devient millionnaire en pesos colombiens à l’âge de 22 ans. Quand Escobar dépasse sur son compte en banque 100 millions de pesos colombien (plus de 3 millions $), il a 26 ans.